Parmi les phrases emblématiques de Sylvester Stalonne que je cite régulièrement, il y en a une que je préfère : « Ce n’est pas fini tant que ce n’est pas fini ». Si je suis heureux de l’évoquer ici, c’est parce que dans le domaine ludique, il est un jeu pour lequel la célèbre maxime s’applique à merveille. Ça tombe plutôt bien car pour moi, ce jeu est le Jeu par excellence, celui qui est incontestablement le plus cher à mon coeur. Il est aussi iconique que peut l’être Sly au cinéma, et comme la star qui ne cesse de ramener ses personnages au cinéma, il ne cesse de ressusciter quand on le croyait terminé. C’est donc une extraordinaire nouvelle que ce retour aussi attendu qu’improbable. Talisman, le jeu des jeux selon moi, est bel et bien de retour après qu’on ait voulu en finir avec lui à la suite de sa 4ème édition révisée. Retour très attendu donc, mais aussi improbable car il participe aux célébrations des 80 ans du célèbre Batman. Comment a-t-on pu un jour imaginer associer ces 2 entités aussi hétéroclites, je crois que je me le demanderais toujours. Quoiqu’il en soit, cela prouve à quel point le système de jeu de Talisman, pourtant régulièrement décrié, peut s’accommoder de n’importe quel univers. Il suffit d’observer le plateau de jeu pour se rendre compte à quel point l’univers sombre du chevalier de la nuit est fidèlement honoré dans cette édition.
Imaginé par Robert Harris et édité par Games Workshop alors qu’ils n’étaient encore qu’une société parmi tant d’autres, je suis fier de posséder à l’heure actuelle 4 exemplaires de mon jeu préféré entre tous, et j’avoue que j’observe cette édition avec le plus grand intérêt.
Sur le principe, les joueurs incarnent cette fois les célèbres ennemis du chevalier noir, comme le Joker, Double Face et Harley Quinn, qui sont en train de s’échapper de l’asile d’Arkham. L’objectif devient donc de se frayer un chemin à travers les deux étages de la tour pour libérer des complices détenus et tenter d’abattre le célèbre homme-chauve souris. D’après ce que j’ai pu appercevoir ça et là, le jeu se joue jusqu’à 6 joueurs et proposera un mode collaboratif à côté du mode compétitif. Il est proposé en partenariat avec Warner Bros, et se situera dans l’univers du New 52. Enfin, pour la fin, le jeu se présente avec 13 figurines de méchants.
Je ne sais pas si je courais après cette édition, car pour moi, Talisman n’est jamais aussi bon que lorsqu’il s’épanouit dans son univers baroque et médiéval, mêlant imagerie chrétienne et bestiaires rolistique. Mais ce qui est certain, c’est que je continuerai à suivre ses prochaines déclinaisons, en attendant une prochaine 5ème édition officielle.
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