Ce soir, Monsieur Stan Lee vient de nous quitter à l’âge de 95 ans.

Avec vous monsieur, c’est une partie de mon enfance qui s’en va. Les héros que vous avez crée, l’univers que vous avez développé et toutes ces histoires que vous avez écrites ont bercé mon enfance et ont nourri mon imagination.
Je suis de ceux qui ont grandi avec Strange, Nova, Titans, Spécial Strange et toutes ces publications devenues légendaires propulsées par la maison LUG.

A l’heure où d’autres achetaient des carambars, moi je dépensais mes premiers sous d’argent de poche au bureau de tabac, situé oppotunément juste au dessous de chez moi, dans ces publications bien aimées.

Je m’envolais alors au dessus des buildings aux cotés de Spider-Man, je partageais la colère verte de Bruce Banner et je parcourais l’univers auprès de Norrin Radd.
Un jour, c’est certain, j’irai à New York et je rencontrerai véritablement ces super-héros, qui pour moi existaient réellement. J’y croyais dur comme fer, tellement fort.

Je me souviens que ma grand-mère que j’adorais, à qui je relatais toutes ces histoires, et qui n’y comprenait rien, avait un jour convaincu le marchand de ne plus me vendre autre chose que le « Journal de Mickey » ou « Spirou Magazine ».
J’en ai été tellement malheureux et tellement triste à la suite de cela que, Dieu merci, cela n’a pas duré trop longtemps.

Chaque mois était un rendez-vous à ne pas manquer. Car sinon, un épisode de manqué rendait plus difficile de comprendre les dessous de chaque nouvelle histoire.
Il y avait des cliffhangers, des crossovers, et toutes ces choses que l’on connait tellement bien aujourd’hui.
Aujourd’hui, je garde précieusement tous ces exemplaires dans mes bibliothèques comme autant de trésors chers à mon coeur.

Monsieur Stan Lee, je ne vous oublierai jamais.

Quand j’ai atteint l’âge prétendument adulte, j’ai compris que tous ces personnages étaient en réalité fictionnels. Mais il était trop tard, le Rêve Américain pour moi serai à jamais lié à ces personnages surplombant new-York en collants bariolés. J’ai connu en direct la période de scénaristes légendaires : Chris Claremont, John Byrne ou bien encore Frank Miller. Mais rien n’aurait été possible sans vous.
Mes premières bd, je les aies dessinées en m’inspirant de mes modèles : John Romita, Jack Kirby ou bien encore Sal Buscema.

Vous avez montré la voie. Vous avez ouvert mon imagination. Je serais pour toujours un de vos plus grand fan.

Puis, un jour, vint la technologie disponible qui permit de donner vie à votre univers sur grand écran, et à le faire connaître du plus grand nombre. Aujourd’hui, on vient voir un film estampillé Marvel comme auparavant on serait venu voir un Star Wars, ou un de ces film à grand spectacle qui nous émerveille.
A chacun de vos Caméo, je ne pouvais m’empêcher de penser à vous, et comme cela devait être incroyable pour vous de voir vos oeuvres adapté enfin au cinéma et vos personnages de chair et d’os. Vos apparitions vont désormais me manquer cruellement.

 

Aussi incroyable que cela paraisse, aujourd’hui encore, il y a quelques dessins qui arborent le mur de ma chambre. Ce portrait de vous, je l’ai fait lorsque j’avais encore des culottes courtes. J’avais trouvé cette photo de vous dans un Spécial Strange, vous portiez la barbe à cette époque, et vous étiez déjà depuis longtemps mon idole. Au moment où les hommages fleurissent de partout, il m’a semblé bon, pour la première fois, de partager mon modeste dessin d’enfant afin de vous rendre hommage à ma façon, de façon singulière.

Vous serez toujours lié à mon enfance,  et tout le reste de ma vie, je demeurerais, toujours, un de vos plus grand admirateurs.
Je ne vous oublierais jamais.

Merci pour tout Monsieur.

 

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